L’oeil de l’Aether siège dans l’espace entre deux battements du coeur; il n’y a pas du temps ni la mesure du temps: le temporel se vide de lui-même au milieu.
Ni le Temps. Aucun temps ne mesure le rien de la vacance du Temps. Ni cercle excentrique. Ni clos tenu. L’expression consciente vaque. Navigue l’environ immeasurable. Autour du Vide illimité. Encerclé par le néant.
Enfoui le long des corridors, dans les galeries éthérées de la Roue du Temps, chaque rayon s’élabore en condensé aux confins d’une pensée architecturale. L’intellect concrétise. Convoite puis éclate en bris, épars !
Comme du verre incolore, au sein du rien, aux nues évanescentes, s’estompe! Absent.
La forme prodigue, s’abime contre le pavé étiré. En un clin d’oeil le torrent sustente, brusques des bourrasques altèrent sous l’astre le seuil de l’origine. IAO.
IAO !
Le Corps du Retour,
Le refuge élevé sur un plan hautain, se loge dans l’Aether, le chemin du Retour est vers l’Ether. Sans doute c’est là que comme la Dame des Torrents, moi aussi je planterai mon verger, où des essences de tout acabit verront le jour d’un autre Soleil, fils de l’Ancien.
Celui, lequel émane perpétuellement sans aucune relâche en faisceau doré de mon propre sein, pour celle que je ne verrai jamais. Car c’est Elle qui règne là bas, depuis le mire de mon regard au sein de ma conscience intangible, c’est une sève d’arbre inépuisable, incorruptible. Implacable. Trop forte en poids de poussier d’or moléculaire pour ces vaisseaux d’argile façonnés sur la girelle de L’Ourse qui parade au Pole !
Mais se déplacer cependant, vers le plus haut, plus loin après l’étroite voie glacée du Pont du Bifrost, par-delà le Pont Sirât, le corps de Xvarnah splendid.
…plein de la semence des étoiles sur la voûte attelées. Issues de la Linea Viridis qui traverse de part en part à travers les couches successives de toutes les gradations échelonnées des vies incorporées en un seul noyau de loyauté. Eclair d’Emeraude, Fils du Soleil Noir ! Au-dessus du firmament, beau néant du mes souffles concrétisés sous forme de roue sans cesse en mouvement rond.
Là, pour assuré, la belle vertu de sans crainte réside ! Aucune mouche n’y moleste ni personne qui dégrade en humiliante pourriture, la Face de ma Belle. C’est ce qui n’est plus humain au-delà de l’humaine comédie qui y séjourne.
Tu es mon ami, parmi nous, une Croix Gammée aux ailes déployées iridescentes.
Hagal! Au-delà de ce qui fut homme, inhumain et sans pitié, plein de compassion pour la Création de son Dieu qui a faillie quand tu fus investi de l’image du mammifère aveugle, mais innocent
….et donc maintenant, restauré en Aryen, Der Ubermensch !