vendredi 6 janvier 2023

Ω μέχρι θανάτου

& qui dit que ces orbes scintillants d’Elon dans le ciel ne soient que des sphères d’acier qui réfléchissent l’âme qui halète, plongeant leur furie sidérale si loin au fond du puits que même l’abysse aveugle ne peut en aucune manière nous dérober le grand éclat d’arrogance immortelle que mon souhait secret si humble y trouve un pretexte pour le régal de l’hiératique ? Du retour sur le chemin de la Borée. Vers l’illustre sang arboréel du rubis inimitable ! 

L’édifice aérien sans contours de promulguer mon souffle entre l’Ourse et sa petite, le dragon le siège de Koré. Vierge pure, hautaine. Emanation rayonnante. Pluie étincelante d’astres qui navre. Raptée par l’inéluctable prédestinée. Automate. Et belle. Envirante, qui déborde sur l’oeil en rapture devant un tel perpétuel mouvement esclave !

Tout le tissu bariolé de mensonges s’effiloche, répandu sur le parvis des platitudes. Le jacuzzi prêt pour le bain des dépouillés ! L’entorse faite bovins. Quel homme crétin ne voit pourtant jusqu’où se déverse l’embarras ? Accroché aux lambeaux des cadences perplexes. Le cadavre de Kali sur les genoux d’Hésiode qui larmoie frustre.

Je devine la grandiose entreprise. L’absence de sortie, en bas vers l’exit ! L’obscurité épaisse étouffante. Le souffle qui manque. L’attente de la rupture d’anévrisme libératrice. Le point sur le plexus qui navigue comme un forcené asymptomatique. Le corps sans substance tel un vague bruissement. Las. Vers l’illustre sang rubis diaphane. 

Veilleuse au Temple de mon catafalque. Chevalier non perfide. Un pied dans l’astral imperscrutable, l’autre dans la dure glèbe des charniers nostalgiques. L’esprit comme un silence indéfini. Illimité. Noir enivré de pourpre. L’Astrum.

& qui dit que ces orbes blancs d’Elon dans le ciel ne soient que des éclats d’un nombre triangulaire, qui dans leur fragmentation renvoient l’ombre de l’âme invisible ? Dans l’attente libératrice d’une rupture ? Raptée. Automate. Suprême.