You Will be a Warrior

 

You don't have to count the time, the seconds going off into the the abyss. Your Ghost is all that counts. Now and for ever. 

Your ghost and the ghost of others, i.e. if they have ONE! While shadows will wander about you, your spirit thru GOD will guide you. This is how it is. There is no other way.

An angel is your reflection in the UNDERWORLD as well as in the supernal regions where Infinity will accept no boundaries!

Your wings are the eyes of the soul in waiting, to sink in GOD; not as a mishapen mishap, but as an eye of HIS beauty in the stars. Watching down beneath the game that has been tricked!

Underneath it All

Underneath it all! 

At the behest of our unknowing, we turn around on a dead coin. Unmoved by death throes. Perculated to the utmost of our physical being. And then we drop to the ground like a night moth on the asphalt, benumbed by some bat who hit us sideways, between all those young yearning souls who glean in their sleep the distress that went away while they slept hopping between eternities!

The street lamps went off.

But my Mother said: Go now my boy to your Father's bosom and become a MAN; because afterwards you'd have to start again. Dreaming then dreaming till TIME stops in your Mother's lap. Like a babe suckling until all dries out.

After the daffodils, the poison comes. An elixir only for immortal creatures, capable of thought & rebellion like some silly unconsequential Promethius! Who offers grease and bones.

Smiting the mighty pride that makes up Zeus' horrible thunderbolt!

Oh how great is GOD in our hearts, throbbing. Royal blood dripping in the magic flow of our veins and arteries! The SOUL navigates on the tempestuous waves of our silliness. Grenat.

The SOUL is eternal but the carnal cadaverous body does not know it! The SOUL is GOD's keeper in this holographic world.

Nothing is real. But assuredly everything hurts and smells and seems oblivious to the core of all this nothingness so grand. Your children are real your wife your loves. All LIES come from Satan.

Hail GOD!

Epave de Vanité

Qu’en est-t-il des hommes, de l’Homme? De ses ambitions funestes ou exiguës? De sa joie éphémère, qui s’étale tout de travers de l’esplanade de son horizon mal défini; Il se prosterne devant l’image de lui-même défigurée, amoureux dénaturé de sa servilité agacée! 

Une épave de vanité. Certes, avec une clope au bec un verre de vin à pied. L’effondré aux vaines entreprises, la marotte imbue de boue et de sueur. Raide comme la bourde de Moïse. Tout couvert d’éclats de costume, épris de la vie nomade pour la gloire du souffle qui l’interne. Le verbe acerbe d’une véloce substance aérienne. Futile Adrop sans qu’il ne se fixe au grès de son parèdre.

Une épave. Tout juste un évadé, la noyade manquée de peu. L’échec devant Dieu, mais heureux devant la figure torturée des siens, ressemblante: un cul de jattes de l’esprit éternel, incarné à force de reproches. Une âme dont la sève écume du feu. Un rayon de l’immense néant encapsulé qui surplombe l’abyss des soucis fructueux! Le chéri de sa mère mortelle qui lui eut inspiré le terrible visage mondain qui le toise perpétuellement dans le ronron du manège qu’il déplore, le fuit et le poursuit. Puis revient, après l’ombre qu’il dépose, comme une épave de vanité? 

La Caverne d'Ephèse

La Caverne d'Ephèse

Nous avons oublié. En dormant. Nous les Sept du Pôle, enfouis dans les replis de la glèbe. Au haut du Ciel au Septentrion prés du trône.

Sereins, et béats. Benêts comme des enfants bienheureux de sommeiller quelque peu sous le regard de notre Père Immortel.

Dans notre royaume éternel. Par-delà des mésententes. Avides du silence, de l'absence des plaintes cimmeriennes enténébrées!

Désireux d'enstase, du bucolique esprit. Emmurés aux quatre éléments tournoyants. 

Le chien noir de Cerbère aux aguets, des yeux féroces qui dissuadent attentifs aux moindres ambiguïtés timides. Qui brulent la chair putrescible. Dont la bave est de l'acide des sous-sols du soufre infecte. Des dents qui plongent la dépouille de l'âme! Entravent le cadavre avec des vers durs d'ivoire. La salive écoule. Les particules du corps pédestre.