mardi 3 mai 2016

Anthropoïde



Toujours frustre. Et moqueur. N'ayant aucun égard pour autrui, mais un visage d'homme le vêtit. Sans empathie, et toujours humanitaire. Il manque du discernement car voyez-vous il a été conçu pour le pur néant des appétits inassouvis: que cela soit pour l'alcool le sexe le gain ou la vanité de se voir admirer par un autre comme dans un miroir d'opportunité intéressée! Qui le voit, et par quel moyen cela se voit et comment? Si lui-même ne voit jamais, qui voit donc ce panorama de hantise où sang et muscle il paraît, vit? 

Une gueule au cerveau collectif. Flux et reflux, marée d'égoïté quand en fait, aucune conscience ne voie! Complexe moléculaire et combinaison fortuite qui évolue? 

Alors que ceux-là régalent la surface de cette terre, qui ne sont que l'habit de tissu qui se porte, composé d'atomes de quarks...de gluons.

                                                            
Et pour cela on a construit la religion, la philosophie et l'état sécuritaire. L'histoire est bien un récit, qui se renvoie comme une balle, entre la semblance de l'être et l'ombre de sa désolation mécanique: anthropoïde.

Réellement toute vanité pour rien lui vaut comme titre d'appellation. Pourtant il n'y est pour rien, alors qu'il n'y est pas. N'a pas été, et ne peut donc jamais disparaître. 

Soit vous regardez avec vos yeux de chair, ou bien donc, ce serait des yeux de quelqu'n qui à travers âge et époque conçoit l'anomalie avec son âme voyante et immortelle. 

Ou bien vous voyez vous-même, ou sinon ce n'est qu'artifice construe dans l'organique élaboré dans un cercle où c'est π et φ qui incarcère, détermine et enchaine!


Il est vrai que dans la dissolution des éléments, l'âme véritable voit catastrophe et rideau du feu. Mais ce n'est rien. C'est ton regard primordial dépouillé du corps qui te porte garant, une locale sans parois pleine de vide qui assure l'immortel sens des êtres.