jeudi 9 mars 2017

Rude Labyrinthe



Mon Amour reste de toute sa  longueur étalée sur son dos lisse et blanc de kaolin, et dans son caveau illustre avec dédain son dépit. Vestige épluché qui recouvre sur le billard dans sa Tombe: Elle est prostrée, mais retournée le tendre ventre en l'air, ... et couverte de feuillages moites; le ciel sombre éclaire et s'obstine au-dessus de sa tête endormie. Où plus rien d'elle ne réside, sauf ici au plexus meurtri.

Elle se dissout sous les ronces au pied de son être. Le subterfuge s'en est allé d'entre des ramurages, rameaux brunis par des discours usés. 

L'Hiver s'estompe.

La vanité de dire ne se taise jamais. Il faudrait plonger encore plus bas dans l'amas labouré, afin de voir à quel point, combien le futile appétit que l'éclat d'ici incarne, s'illusionne!

L'ange blond se barre et laisse déchoir le déchet d'homme dont seulement des victimes à force de pitié sur eux-mêmes se plaint!

Rude et austère. L'âme rendue rêche, parcourt avec tout son inestimable néant et caresse la grande rocaille qui surplombe son imaginal espoir.


Aux aguets le fantôme est dévasté! La terreur apaisée. La Mort ma seule et loyale amie d'un élan dance sa ronde sur la dépouille que je n'ai pas laissée!


Or, j'ai tout pris avec moi de ce Rien que je suis. Cela est diaphane. Ca n'a pas de matière substantielle. Des particules ne la pénètrent point non plus. Pas de traces ne s'effacent dans le sable. 


Comme des pas ouïes dans un puits de sortilèges. Creusent jusqu'au sol la hauteur inestimable de mon Idéal.


Le Crane de Satan sera brisé ou ne sera que les ténèbres que j'avale!