vendredi 4 août 2017

le Maître de l'Âme



   ...je te rassure que tu n'iras pas plus loin que ton ombre opaque sans lueur ni florescence, écartelée contre les anfractuosités que la mélancolique obscurité dessinent. Là quand jour, où des moineaux se baignent dans la poussière, chassant les bestioles sous leur mince plumage. Les chuchotements se laissent détourner, alors qu'au recoin de ton âme le désert de ton esprit se forge : aride & inhospitalière, c'est une solitude de crépuscule où des cauchemars qui ne t'appartient pas te harcèlent à répétition juste devant l'aube avant que la nuit de tristesse ne s'achève. 

   & c'est vrai, des larmes qui ont infecté la chair de l'astral, humectent le creux entre l'oeil et l'os du nez droit. 

   Le songe mauvais te laisse pantois. 

   Vénus à l'horizon annonce avec ses anges-déments, la fin de la nuit dans le vent & dans les forêts qui ne sont plus là; résidence qui autrefois étaient l'hôte habituel & aimable des lutins des gnomes & des élémentaux perplexes et sans maison ni refuge ni abri, hélas. 

   L'ange haut de 7 pieds ou sinon plus te conseille, te portant le secours te prévient qui du néant s'aventure : "sois le maître de ton âme!

   "C'est toi qui décide quand tu aimes ou quand tu devrais haïr. Toi qui te repose chaque instant, que tu abandonnes la veillée du sommeil qui fuit, te laissant gagner par le fatigue enfin, des vigiles; ton corps mis au marécage. Sans bière. Sans fleurs. Sans témoins de valeur! 

Les roseaux qui pliés sous les astres, plaignent la durée des supplices de qui combattent pour perdre, perdant encore, vers le malheur, et perdent cependant illustres martyrs inconnus dans l'ignominie parmi ceux indigne d'eux! " 



Le Linga Shârirâ qui terrasse la dépouille des erreurs
 issue du néo-cortex du Démiurge!