vendredi 29 janvier 2016

A Tunhvall du côté de Vanaheim dans l'Asgard


Vanes dans leurs vaisseaux d'air traversent le ciel avec le vent et la pluie. A Tunhval le sein d'une Valkyrie se gonfle du miel et du lait devant ma celte pudeur.

Chaque Ase porte son propre oeil pour lui-même et parmi ses frères l'unicité heureusement les désunit. Il hait toute collectivité à part échanges conviviaux si ce n'est pour partager un canon, fuyant comme un renard la foule indistincte ou l'esprit du commun, et pour autant il n'y a aucune condescendance qui habite son coeur de magnifique aether. Leur amour fraternel est métaphysique, il regarde du haut avec dédain Toute Consensualité! Il n'y a pas assez de place pour passer à 2 ou 3 ou 4 par le couloir étroit du grand secret, pas assez de place pour toi et un autre plein de langage par ce trou d'aiguille, car chacun est un dieu la taille d'un chameau d'Orient, qui ne saurait entamer la radiante élasticité de 2 ou 3 ou 4 "unicités" : on y arbore l'identité suprême frappant comme foudre, et l'infini où parfois nous faisons des excursions par la porte étroite du coeur, devers des roues de destin fortuite, assure la folie légitime de notre Retour Eternel au sein de ce Vide.

L'Ase a horreur de l'ambiguïté, et même s'il ne tient que sur un seul pied comme un cul-de-jatte né, il profère le rite de son moi sur un autel à lui dans l'enclos élevé, contre torrents et tumultes c'est un roc "homo"gène! 

Le soleil noir est notre nimbe,
nous avons avalé le V.I.T.R.I.O.L.