mardi 7 février 2017

d'un Pôle l'Autre

                                                  



Dans l'immense masse incrédule des foules, se hisse une vague dans le grand ciel inerte qui ride, et qui s'étale sur le dome mauve et las. 

Sans volonté personnelle ni vision propre, la masse du peuple amorphe peuplée de pensées dirigeables,  comme d'un heureux et béat ivrogne, qui glisse en sa terreur, s'empêtre dans la fange de sa paresse devant le poids de sa démission.

Ni aucun avenir, sans passé qu'elle évoque au vrai.

D'un Pôle à l'Autre tournoie la pression des souffles qui dans leurs parcours circulent, comme des vrilles de vigne étouffant l'arbre, à jamais le dragon le cherche et le dévore. 

Et le crime, ce n'est pas d'être né, ni de vivre avec l'air ou les éléments qui nous entourent à l'environs mais, c'est de s'empêtrer avec tout son volume d'âme dans l'oubli comme si, l'on était en droit d'exister telle une programmation organique et seulement telle, harcelée et envoûtée, alors qu'on est en droit, quand même de prendre en amitié, le diable et puis dieu!

Et le charme de progresser, s'achemine accroché au fil de la concubine d'Hermès, à la merci des quatre vents ainsi que des montées des vagues qui heurtent et heurtent les côtes: l'isle s'érode. 

Le récif de disparaître enfin, le monde qui était sien, d'être engloutis!

Echoué. Sur le ras des culs d'algues. 

Puis avec les eaux dans le nez, les poumons pleins de H2O au sel, le vaillant coeur de se ressaisir: Il piétine la glèbe au fond de la Mer, se dresse. C'est un Roi dans l'Agarthi.

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Si je m'étire les bras de façon telle que j'agrippe la masse des flots, qui partent de côté d'autre sans direction sans sens approprié, c'est la volonté finalement qui aspire le Tout du Tout, ...au haut dans l'empyrée on divine l'éclat.

Ma Valkyrie rude, belle, féroce et indomptable!

La reine des mégères d'au-delà du Nord, douce comme la nuit glacée du soleil polaire.





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D'un Pôle à l'Autre tournoie la pression des souffles qui dans leurs parcours circulent, comme des vrilles de vigne étouffant l'arbre, à jamais le dragon le cherche et le dévore.