vendredi 11 novembre 2016

Sol Niger








...ça commence ici, puis un peu plus loin nous boirons à la santé de nos aïeux transformés.

Las de leur séjour aux infimes profondeurs de nos reins ils seront prêt à partir, hachés menus dans les ovaires de demain.

La joie au coeur, belliqueux et plein de bonté, personne ne dormira aux limbes, négligés ou oubliés dans l'abime de hier.

***

Ce sera la fin du bio-matérialisme: les particules qui éclatent et s'accouplent. 

On se hissera au dehors de ce rêve des géants de jadis qui dormaient.

Une semence spirituelle qui s'étire dans le Néant.

 Une pierre tombale avec sa coiffe se sculpte en cube. Se facette au grè de l'appétit, ou est-ce la plainte d'une vessie pleine les clichés stéréotypes? Un préjugé préfabriqué grâce à l'ardent travail de nos contrôleurs invisibles?



...de l'un à l'autre avec espoir, la volonté se dérobe dans l'appareillage  utilitaire, qui pivote, bascule se dirige de ne nulle part...en s'appuyant sur Rien!

C'est toujours le potier qui façonne, avec la racine de l'or la verdure l'arbre l'animal. La terre glaise portera le lendemain, toutes les bavures calculables dans l'interêt de l'imprévisible. 

Avec les derniers fruits l'Architecte réalise son plan de l'épure éprouvée.

Nous sommes la main de Dieu qui porte comme un gant le platex de toutes les manifestations.


Cela prend naissance dans le feu
à cause du sperme.

Cela donne naissance à des hommes comme celui-là:

Thomas Merton