lundi 28 novembre 2016

du Pain et du Vin pour les Gueux




Il n'est évident pour personne, si ce n'est que cela prenne à la gorge, étouffant une conscience dont le noyau anime, en tant qu'intermédiaire, la continuité prédestinée dans la pulpe de la graine.

Le Monde tel qu'il a été conçu, et tel qu'il se conçoit est adversaire de la simplicité. Ennemi des humbles. Il est le royaume de ceux et celles qui méritent leur place d'oubli aux Enfers aux souterrains de la civilisation des Romains ou empire de vanité et d'injustice d'antan!

L'esprit troupeau se régalent pire qu'un porc en intégralité aux confins des codices de savoir, lieux dont les auspices se perpétuent, afin de faire perdurer vanité du passé avec la vanité de ce présent. 

L'Homme n'est que bétail, et enfant de bétail: réplique cellulaire d'une réplique de cellule, organisme qui s'échange contre d'autres de pareil au même dans des cercles perpétuels, prétention d'un but terrestre, gloire du demain, lauréats imaginaires d'hier!

Ainsi en va-t-il de l'esprit grégaire des troupeaux que l'on mange et dévore: qu'on digère et défèque. Qu'on insulte à force de ne jamais remercier assez leur oblation à notre égard.

Car le modeste "chose" ne vaut jamais rien aux yeux aveugles. Il reste invisible sur les murs des cloitres.

Aucun homme ou femme n'est ni digne ni ne mérite de porter jugement sur l'Ami, car seul la toute puissante transcendantale divinité, à l'abris et au défi de tout ce qui respire, est  juge et témoin, alerte vive et d'une présence réelle. 

Elle est la Maîtresse des Abymes, le Dieu des Amis qui ne succombent point à la folie de la Grande Putain! Qui sont enfin du compte, inévitablement, rejetés par le domaine qui permet le libre droit à tout ce qui sent l'arnaque.