mardi 26 mai 2015

هورقليا et le Caillot du Sang









Ni les 4 éléments, ni l'aether, ni aucune équation conçue en une école ...
Ni le Ciel ni les astres ni la Terre ...
Rien ne me retiendra. Et personne ne pourra jamais m’incarcérer ni dans ma tête ni dans les corps de mes pérégrinations. 

Oui, certes au fond du caveau le tout de ce qui a été, se disloque ! Oui, et y compris le cerveau où la vanité des élucubrations était d'elle-même transie d'affabulations hallucinogènes ! ...de chair grise, de synapses et de neurones ! ...d'intrépides constructions au carbone !

Je suis le témoin de l'acte créateur, celui qui le porte et celui qui le pourvoit de substance du néant ! J'avance comme un sublimé, et du solide m’éthérise : je me divise et me rassemble ce qui est épars ! ....je transmigre du plan au plan....d'un lieu à l'autre je paye les pots cassés de mes bêtises, mais je persiste, parfois je gagne des honneurs. 

On croyait que ce n'étaient qu'ossements et humus noir, pourtant j'assimile la sève résiduelle qui loge dans les choix de ces royaumes prisonniers qui m'appartenaient autrefois. 

Je prie et me débats avec ce corps du démiurge plein du sang, articulé de muscles et de ligaments, ces attaches comme des chaînes qui me rendent humble. Les lois de l'organisme gnomique président à l'oeuvre de cette coalescence qu'est l'harmonie de ce tout terrestre avec la volonté spirituelle qui discerne le moment idolâtre : là où l'ego interprète les signes. Là quand la volonté de bien faire dirige mon âme !

Je suis une inaliénable émanation de la Déité, et c'est Elle qui m'est une réalité. Ma conscience est sienne, je ne suis pas autre que sa transcendance. Ici où ailleurs, sa Face accompagne mes pensées et actions. Il n'y a pas autre qu'Elle. Je suis la preuve ayant être et esprit, muni d'une conscience prêter-naturelle,  de son Unicité : qui sont mes frères participent à ce Plérôme. 

Qui s'en excluent, périront dans la poussière avec les restes d'orgueil que le démiurge aura légués ! ...des débris parmi les futilités d'un organisme bon à nourrir les détritus de l'arrogance.

A mes cochons je ne donne que ce que je délaisse.