vendredi 1 mai 2015

qui se cognoscit in se omnia cognoscit

la tête du corbeau et son Maître



C'est ici dans ce lieu de désagrément que j'ai semé mon âme. Un sulfate de Mars implanté dans le ventre d'un cadavre tombé en ruine, imbibé d'eau claire et de ce feu qui règne parmi les entités du ciel d'après-midi. On dit qu'il faudrait capturer l'ombre du rayon solaire : autrement comment sinon atteindre le pourrissement des os. Comment sans feu du Ciel trancher les synapses numérisées, qui tiennent le Tout, ensemble? Comment en confectionner un minerai du sceau personnel qui n'est connu nulle part ni sous terre ni sur sa surface ?

Rétablir le visage noble du Maître dans un édifice immortel.


                                                                                                               

Misère et déprime, ombres. Je descendrai néanmoins dans la chair sans intelligence, sans  Dieu ! Vacarme et pleurs parmi des plaintes de ceux et celles qui regrettent la bonne cuisine, le bon vin et la bonne chair : les moments d'attentes dans les arrêts d'autobus ! Les chants dans les Eglises et les moments mirifiques passées dans l'encens à donner son ardeur aux statues, idoles des dieux d'antan et d'aujourd'hui. 

Que de regrets à ne plus participer à l'entretien de l'ennui des sans dieu. Le baiser cosmique ridicule des lâches et des sans paroles. Ne plus se vider l'âme pour des parias. 

Je prendrai la sueur de mes efforts, et aussi les sels qui l'a fixée ici dans la fosse du ciel terrestre. Je clamerai à voix basse sur les crêtes de la Montagne, la rosée verte que j'ai du puiser dans la carcasse de ma proie lion.

... des flocons de neige noire comme du plumage du corbeau, désagrégés y est inséré le contenu du soufre infecte nourrie par l'astre du jour, témoin de mes incartades. Quarante jours dans la solitude des cellules, assimilant l'azote frais. Humide et obscure, oublié à boire la bile qui viole les joies d'autrefois. Mort enfin, ...



L'esprit et les particules microbiennes du corps ont étés unis.
La foi qui animait ma fougue de bête ne cesse l'activité de ses calamités. La foudre a brisé la foudre. ...et j'épouse la véritable amie dans la crypte au feu secret.

Coupe la tête enfin, dégager d'un trait net la surface des eaux sidérales; remets de l'ordre dans tout ça!
Fais passer le tout de toi-même aux cendres. Bois la coupe de tes discordes. Va au feu des profondes déceptions et vole encore une fois au renouveau. Monte monte, sois l'aigle altier, solitaire pourtant aimé, accompagné de l'âme chérie.

Passer outre la multifacetée distorsion, après se laisser abreuver de l'origine de son amour ayant été autrefois mal déchu. Rester austère, se hisser et bénir le pôle blanc éclatant qui te transit!

Axis Mundi !