vendredi 23 octobre 2015

La Nature Tyrannique





La Nature oblitera et ne laissera que les vestiges de l'âme tourmentée. Elle concédera sans doute enfin aux vaines espérances qui préoccupent tant les badauds en marge comme une frange de tissu qui s'effiloche, les rendant certes, dignes de notre plus haut dédain altier.

L'être solaire plombe le crâne ! Nous sommes enfin heureux de savoir de nouveau, apprécier la Cosmique blague binaire !

La dérision envers les scories expulsées de notre chair et durcies par vent et pluie et chaleur et froid, nous plaît : de ce qui était méprisable, la nature en a fait des Palais ou Châteaux de hantise où des trépassés poursuivent l'économique recyclage de leurs premières matières. Le vent tombent des pierres et les paroles incertaines n'ont plus de manière pour user de leur inconséquence séculaire ou futile. 

Ici, la terre se fout de Gaia et de Zeus ! 

Vers l'oblique de l'Esprit, l'âme avec défiance toise et maudit l'humaine laïcité qui blasphème la rude beauté qui, j'en suis plus que sûr et certain, broiera la chair et les ossements qui lui ont insulté la glèbe vive. Tant mieux et mieux encore, le glas du ciel qui sonnera, insérera dans le tronc vétuste à travers la mince écorce encore une fois l'Âme Noble de ceux de jadis, ceux d'avant le déluge, quand les Fils d'Adam n'étaient pas des Hébreux !