vendredi 9 octobre 2015

les 4 Apothèmes





Dieu ou la conscience suprême de l'homme, n'a que faire des avis ou des mythologies. Tout est là comme une matière première dont on se sert, si on ose.

Les 4 apothèmes de Zoroastre. Puiser dans le Néant de nous-même et être de ceux qui sont les Elohim. 4 rayons qui sculptent comme une semence naissante dans le vide potentiel des puissances scalars. 

Être la main droite du Seigneur ou son Image défigurée. Jusqu'à où peut-on aller sans perdre le souvenir du Ciel dans un Monde qui appartient à Minos et à des forces inférieures à l'esprit qui chevauche ou incarne ce qui indubitablement relève du Supérieur. 

Le nom qui se révèle sur le caillou blanc : ton nom véritable. Preuve de ce que tu encaisses et encaisseras.

Fond insondable et intangible de ta perception. Qui s'ignore. Afin de révéler le monde ou un monde, parfois. Aberration d'après qui, selon qui ? Quand ? Comment ?



Employer la matière des textes, traditionnelle ou autres,  shastras ou tantras ou "révélations" d'origines extra-humaines ou tout simplement fantasques.

Mais ne pas en être l'esclave ou leur lèche-cul, ou leur poupée-hôte inconsciente ! Des morves noires empêtrées de vice et de parjure vicieux. Programmées pour faire perdurer une incohérence somnambule.

Soyons les humbles Maîtres du langage et sincère dans l'usage de ce que le Monde Profane nous offre en substance vocabulaire et truquée. Car ici c'est un spectacle qu'il faudrait quitter ou acheminer avec nous-même dans l'ailleurs des Jardins ou Géhennas du demain et dont les langues articulées sont des barreaux de l'immense clôture des obnubilés  savants, qui nous bercent ou nous envoûtent comme souvent nous le faisons à nous-mêmes. Oublieux de l'origine primitive des mots et des plans et des idées qui nous ont préconçus !




...dans un autre "LIEU" de l'étant et d'après une autre corporalité qui nous incombera mieux peut-être; avec un véhicule numériquement plus adéquat correspondant à nos véritables intentions, et bien sûr, qui sera encore plus noble et digne d'augustes égards.



Car l'esprit quitte le corps et endosse l'âme. C'est avec elle qu'il s'en aille, avec sa bien aimée à dos et c'est toujours lui-même qu'il ne peut jamais fuir.

Il faudrait retailler sa brute pierre, l'éclater, et de nouveau reprendre et en avoir pleins les mains de ce qui mute dans les particules de poussière, et parcourir, dans l'abîme des Héros, la Voie Royale de l'Être. 

à Hervé Decluse