lundi 16 novembre 2015

Oculus Mensae illi dormiunt, Certe Vidor Futis!











J'ai vu des frères se faire attraper par l'ennui de l'être, devant la frontière juste au bord de l'abyssal précipice où se tient la mutuelle inexpressible horreur de l'absence d'âme de ceux qui cherchent du bon temps, là où les hommes et femmes meurent sans savoir qu'ils meurent et sont morts! Sans savoir s'ils ont même respiré un instant avec conscience ou vécu déplorables et usés comme des sièges inusités de bancs aux arrêts de bus! 

Incroyable indécence. Incrédule cécité et colossale stupidité! Gâchis d'exister! Futile vie. Les larmes de ceux qui vivent autant d'inconscience qu'à l'instant imprévisible d'une mort inespérée lors de la mort, vécue sans qu'on s'y meure, avec au moins cela même qu'on perde! 

Catastrophe manquée. Ineptie de l'intellect envers sa chance d'être.......dommage, 

...les rideaux de notre monde de chair d'hypnose et de vaine gloire, se referment, les yeux impersonnels de ceux et celles de se clore, ayant cherché à leur insu une intime collusion frivole avec le néant implacable de l'appétit inconditionnel des ensorcelés! 

Hélas, le glas sonne. La nuit fait place au jour. L'intrépide déambule sans crainte en veillant sur les siens. 

Il y a un lieu dès lors qu'on traverse le Styx, où toute idéologie ne vaut que la terre sèche qui habite nos caveaux. Ô l'homme, qu'il est con et misérable avec sa carcasse impuissante, tant qu'il s'y attache dans la présence de ce qui l'élude.

Peut-il compter sur autre chose que ses propres fantasies vitalisées, le jour, quand il n'y plus de jour de ce côté-ci de ses prétentions?

Le profane en dépit du tout, poursuit obstinément la Vie qui en fuyant recule.  Mais la Muse des Egrégores nourries par le souffle de nos méditations sincères, nous accompagnera à travers embûche et complainte dans les sentiers qui accordent victoire et paix aux guerriers réchappés des rues aux lumières glauques et inhospitalières pour ceux venus du Ciel.