samedi 28 novembre 2015

ad hoc des Balivernes






Sûrement l'eau de l'âme rhabille le corps faible froid et nu. Sa mince densité rallongée par la perspicacité du Ciel imperméable qui surplombe et sonde l'abime de tes reins pleins de pisse.

Tu insistes. 

Et pourtant tu n'iras pas plus loin. Le cervelas dans ton crâne se fige, friable et mol. Que pensais-tu? Que vraiment, tel que tu étais, ça y est, c'était fini et définitif. Que tu étais au comble alors que tu es incomplet! Scindé en 2 par la foudre. Maudit par ta stupidité dont le torse qui penche à quitter péremptoirement la désuète rectitude, dévoile l'imbalance de ton âme animale repue de sang et de chair à vers, saturée d'eau forte et du marc! Rejeté des êtres célestes, la semelle de leurs pieds lourds ébauchent sur le revers de ta face, la route translucide dans ton échine. On dit qu'il y a un arbre qui pousse robuste, plein de force, mais seulement en ceux qui sont vraiment "doubles". Pour les autres, il ne faut pas rêver!

Hélas pour la vanité de la cause des hommes il n'y aura pas de conséquence majeure. Dieu est seul devant et par delà son immensité! C'est Lui qui double en perfection l'ingrat orgueil.

Es-tu vexé enfin, d'être de travers et de faire pitié auprès des autres éclopés qui te font des louanges? Aimes-tu tant qu'on te le tartine? ...les lambeaux de prétention qui te gluent la peau de ta rancoeur à la pâte de ton esprit infertile.

Mon pauvre ami d'antan....je te délaisse et que tu crèves même seul, s'il le faut! ...pour que tu deviennes enfin une âme sans égale : belle, noble et débarrassée de ce qui susceptible de pourrir, se meurt, en ferment.



Ou sinon, tel que tu es, tu ne vaux rien à mes yeux qui adviennent empyréens, du domaine des Coeurs!

L'infecte, l'abject, le fétide et le sordide n'ont pas d'oeuvre ici.
Ecrase ta méchanceté. Martèle la fastidieuse petite personne en toi. Je te donne la sève de l'inépuisable remède.

La fierté personnelle!