jeudi 20 août 2015

Jabal al Qaf ou la Proximité Hiérarchique



Tout le décor technicien qui nous entoure, nous l'avons permis d'exister, nous adhérons de même à ce qu'il persiste cependant à notre insu nous ignorons tout de l'avenir proche ou lointain de ce décor du monde. Celui qui par ailleurs est appelé le Diable, le suscite en notre avide regard dans la fabrique de notre substance-cérébrale structurant. Et l'avenir nous nargue, nous est taquin...il nourrit la perte de notre essence dans des futilités que nous-même avons élaborées dans le vain effort de poursuivre des ombres évanescentes que les hommes considèrent comme essentielles alors qu'en vérité la Chose du Monde s'exude de nous !

C'est Dieu et non un autre qui décide de la situation ontologique de ses créatures. Les multiples rameaux de l'arbre de l'Eternité puisent leur sève à travers le Tronc et le tronc vit dans ses racines. Et la Terre est l'inerte sustenance antérieure qui pourvoit aux racines leur subsistance vitale. C'est ainsi que Dieu est comme une terre inane et vide, une terre spirituelle, pleine d'un sang minéral éthéré. Il est l'Invisible socle qui n'a de l'existence aucun attribut, pourtant aucun attribut ne saurait exister sans son secours. Et c'est Lui qui décide la valeur des êtres et non les systèmes civilisateurs de l'homme entrainé par une organique cécité, qui dévalisent désastreusement l'oeil de la caverne du coeur.

Oui mais, tout ça, nous le savons. Tout ça, c'est évident ! Il y a longtemps que je le sais. 




Les pouvoirs et puissances, ces shaîtans, shiddahs al alamîn, ces siddhis très connus par des yogis aguerris sont des enceintes éthéro-magnétiques qui rendent ceux qui y sont encerclés, des ensorcelés, et leur privent d'une saine progression dans les entrailles de leur masse azotique-matérielle. Les ondes, les vibrations, le magnétisme relèvent du domaine incarcérât qui prévoit à cet effet, et empêche celui qui n'en est pas averti, de garder l'esprit, lucide et humble.

Il ne transcende pas. Il est happé par les liens de ces titres de noblesse d'un temps révolu ! Pauvre bougre, et le chignon sur la tête lui barre le chemin de sa bouddhaïté.




Quand on prend le chemin du Simorgh, vers les sommets de sa haute montagne dans la sphère de l'émeraude, la rosée du mois de Mai se dore. Il n'y a pas à ce qu'il me semble de soucis pour le Monde des Griefs, avec son rideau peint d'images de grimaces sans fond. La clameur pour les positions d'importance séculaire n'y a pas sa place : et les prétentions éthiques de l'assistanat social succombent à l'inhumaine vacuité ! La société bureaucratique tombe en perdition et les partis pris philosophiques des Platon, des Aristote des Kant des Sartre et des Hursserl se dissolvent dans leurs propres phénoménologies sclérosées à force d'excès  d'insincère usage.

La pompe du Monde passe avec son multitudineux maquillage dans l'obsolescence criarde. Le Regnum flatteur des sorciers saturés d'Egregore se lamentent, pleurent et gémissent. Un crane et deux tibias est tout ce qui perdure.

Alors que le royaume des djinns croyants assistent à la chute des mercenaires mécréants à cause de qui, leur mondes divers étaient rendus invivables.

A chaque vivant sa place. Dans chaque visage réside l'origine de son exil et de son céleste retour.  Il n'y a pas un lieu où ne règne une conscience polaire, car où que ce soit que tu dirige le regard là est la Face de ton Seigneur.




Cela est la preuve de la proximité et te place sur l'échelle de Jacob.