mercredi 5 août 2015

Le Vague à l'Âme : Animus Hujus Mundi





Perdue dans le vague des "âmes", qui déferle comme un bruit inerte, et se rompe  sur le récif d'une machination tirée au trait, mesurée au compas dans un cercle du hasard.

Épris de fantasme et d'Amour-propre. Les individus cybernétisés se noient agrippés sur la surface de la précarité bio-dynamisée de l'information usée, perclus tels des agneaux dans la grande gueule du loup Fénrir, qui convoite leur sève leur sang et leur moelle...afin de renouveler le Ciel et la Terre. 




Entre la Conscience qui s'affirme et ces jeux de mots techniques, sémantiques torturés par des adroits de langage. 
Pour ne rien dire dans un Monde plein de rien : jeux des oies.

La Conscience est un bien que peu d'hommes possèdent et dont encore moins réalisent la puissante envergure d' inépuisable majesté. Comme la Face de Dieu Elle ne se partage en rien avec un autre que soi, et tout au moins Elle peut en exprimer des furtifs clins d’œil, mais elle resterait là, tout de même amusée par l'orbe lumineux qu'elle suscite à tout moment, dans ses temps de loisir héroïque à faire venir devant le regard de soi-même et d'autrui. Ta Conscience est une vitalité de vertu magnanime, gratuite dans ses innombrables témoignages. 
  



Ceci est ma chair, le corps de ce que j'ai vécu...de ce que j'ai rêvé. C'est moi qui en ai façonné la sphéricité : selon le poids de l'Art avec les contre-temps provoqués par tant de démons! Dans un Monde dont je n'en veux pas et dans lequel malgré tout j'étais libre de choisir autrement que comme le commun des hommes-moutons. Je ne serai jamais plébiscite.

Fière d'être un cadavre. Cela m'est impossible. Ma Conscience n'en veut pas. Je hisse vers le haut, devant mon Seigneur le ridicule emprisonné de mes gestes mais je reste libre de laisser choir avec eux mes déceptions! Si tant est que je le souhaite.




Et enfin, le tout se dore et devient solaire. Même le minable se métamorphose,...dans la lumière du Divin Supernal rien n'est rejeté. Ce que je croyais sans valeur devient socle. J'ai bâti sur un roc le corps ma Maison du demain. 

La Première Chose. La Chose Primordiale. La Primera Cosa.