lundi 7 septembre 2015

Le Dissolvant et sa Dissolution : Kali bis





Qui ose incarner le salut ici dans cette vallée de larmes, assumera le destin astral qui sera octroyé. Il sera comme un dieu et ne sentira plus les paroles injurieuses proférées par des mortels inconscients. Car il supportera sur sa personne les reproches à ses actions dans ce monde du Karma. Il franchira avec son propre regard le vaste abîme dont la ténuité se dérobe constamment de sous ses pas. Il ne sera plus agité ! 

Pour lui il n'y aura plus de talisman ni d'amulette. 

Il joue un drame qui se réalise en un pot de glaze. Il est né pour ruser dans cette arène de mécanique stupidité, avec l'épouvantable humanitariane garce. Il saisira la tête à vipères puis lui tranchera le cou, mais il ne faut surtout  pas regarder le reflet de la grimace tortionnaire, que sur son bouclier qui seul puisse supporter l'impact de l'extrême peur et haine qui se révèle dans les yeux de Kali !



Le dissolvant désagrège et absorbe ensuite petit à petit, la terre récalcitrante qui était jadis empourprée. 

Kali de toute sa fureur résiste à tout ce qui est réellement aimant sur son passage : cependant elle est capable de feindre une tendresse qui est opportuniste, de séduire des males susceptibles, et de faire d'un homme brave, une épave.

Comme elle ne jouit pas d'une volonté individuelle ayant un esprit immortel : elle manque de conscience personnelle et d'une cohérence morale qui serait forgée à toute épreuve :  elle espère l'échec de toute déschématisation cérébrale.  

L'humilité, elle ne connaît pas. Elle n'est pas modeste. Elle voudrait être un mec. Que tous les hommes se mettent sur le dos, et deviennent des paillassons. Des essuie pieds.

Et il n'y a personne derrière qui t'attendra ! Ni personne à tes côtés.

Elle est la terreur socialiste : l'humanitaire sensiblerie des faux-culs moralisateurs de dimanche qui s'expriment après un bon petit repas du soir avant de passer au cinema de Minuit. 


Ne t'étonne pas que son tronc n'engendre pour chaque tête coupée, une nouvelle dans chacune des ses défaites. 



Puisse Athena nous porter conseil et stratagème !