mercredi 30 septembre 2015

dissolution et l'inévitable conquête




Il est trop tard.

Enfin, ...il faudrait laisser la terre se mourir.     Mangeons.

La dilapidation des biens terrestres se doit d'atteindre l'épuisement de ses resources et de sa nature friable. La dissolution sera pour nous une aubaine, l'opportunité de se saisir de soi-même à travers nos crânes évidés. Et d'annihiler l'ombre qui traine des erreurs de jadis ! Ce qui sont décédés depuis fort long temps seront dans l'obligation de faire de même, et de partir enfin, à la conquête de ce qu'ils ont délaissé dans leurs tombes négligées ! C'est à eux de prendre leur quintessence enfouie dans la terre mourante,...de se l'assimiler avec une personnalité sublimée.

Il est temps de briser le sortilège de Rome et des Jérusalem. Cela a été fatale que de reléguer sa charge axiale à des moindres et qui sont loin de chez soi ! C'est le moment de redresser les torts que nous avons faits envers nous-mêmes et de reprendre le pole de notre destin divin. Laissons choir la corbeille. De semer ailleurs que chez soi, c'est de laisser aux autres le soin de la récolte. 

Nous n'apporterons plus de notre secours à un Monde qui ne mérite en aucune façon, notre précieuse attention. La terre véritable de nos lumineux aieux se place ailleurs que sur une planète autre que la nôtre. Elle est dans le jardin de notre mort rédempteur. Et dans le fait d'être débarrasser des erreurs qui alourdissaient depuis si long temps, notre royale et noble affection.